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QU'EST-CE QUE L'HOMÉOPATHIE? (Brissonnet)...

QU'EST-CE QUE L'HOMÉOPATHIE? (Brissonnet)



QU'EST-CE QUE L'HOMÉOPATHIE ?

par Jean BRISSONNET

"Édifiée sur des bases inconsistantes, l'homéopathie n’a jamais fait la preuve
de son efficacité, ni théorique ni pratique. Et pourtant il reste encore à désamorcer 
une dernière cartouche, et non des moindres ! Si l'homéopathie n’était pas valable,
nous dit-on, elle ne serait pas pratiquée par des médecins, 
pourvus de diplômes officiels d’homéopathes."

« Ne confondons pas l'amie du cousin de la voisine, qui "éteint le feu du zona" 
pour "rendre service" et les praticiens qui prostituent de vrais diplômes
 avec de fausses médecines contre espèces sonnantes et trébuchantes. 
Ceux-là sont, soit de grands naïfs qu'il faut impérativement
 et promptement former à l'esprit scientifique, soit des cyniques
 qui "exploitent la crédulité humaine pour en tirer parti".»


SOMMAIRE
Les bases de l’homéopathie
L’efficacité
La responsabilité médicale
La responsabilité des médias
L’homéopathie est-elle néfaste ?
La situation de l’homéopathie dans le monde
Pour conclure


L'image de l'homéopathie est celle d'une médecine "douce", "naturelle", "traditionnelle". Elle est perçue comme l'héritière de la sagesse ancestrale et de l'empirisme inspiré de générations d'herboristes, se transmettant au fils des temps les vertus bienfaisantes des plantes de nos campagnes… C'est pourquoi elle est la médecine préférée des écologistes "sentimentaux" (1). Cette image est d'ailleurs soigneusement entretenue par l'industrie homéopathique. Il n'est pas de reportage sur l'une de ses unités de production qui ne montre des broyeurs engouffrant des montagnes de plantes médicinales.

Passons sur le premier de ces termes, l’utilisation de l’adjectif " douce " n’étant là que pour faire paraître " dure " la médecine moderne. En fait une technique médicale n’est ni " dure ", ni " douce ", elle est, ou n’est pas, efficace. Ensuite, tout est question d’utilisation et de rapport efficacité/risque.

Le qualificatif de médecine naturelle mérite lui, plus d’attention. D’abord parce qu’il s’appuie sur l’inconscient rousseauiste, pour lequel la nature est bonne et les créations humaines mauvaises. Le mythe du bon sauvage a encore frappé ! Peu importe l’éradication de la variole, la disparition de la polio, la maîtrise des maladies infectieuses, les progrès des anticancéreux et des antiviraux. Peu importe la libération des enfants-bulles grâce à l’apport des thérapies géniques. Peu importe que les peuples encore privés, hélas, des progrès médicaux survivent dans des conditions désastreuses avec une espérance de vie deux fois plus faible que la nôtre...

De plus, elle est loin de n'utiliser que des végétaux : broyât d'abeilles, de vers de terre, de puces de chats et de chiens ou de chenilles processionnaires sont aussi au programme. Tout cela évoque plus la caverne de la sorcière que l'herboristerie provençale. Bien entendu, les homéopathes se gardent bien d'insister sur ces détails peu ragoûtants et, dignes héritiers du "médecin malgré lui", transforment le vers de terre en "lambricus terrestris".

"Entendez-vous le latin ?"

D’ailleurs l’opposition médecine naturelle médecine moderne est un faux problème (2). En effet nombre de médicaments actuels sont extraits ou copiés de molécules présentes dans la nature. Depuis l’aspirine, héritière de la décoction de feuilles de saule, jusqu’à l’extrait de pervenches et aux taxoïdes de l’écorce d’if utilisés en chimiothérapie anticancéreuse. Ce que fait le chimiste, c’est extraire la molécule active, la synthétiser, ou en trouver une nouvelle qui présente des groupes fonctionnels équivalents, dans l’espoir d’en éviter les inconvénients (3), ou de rendre le remède plus efficace. (...)

 Pour lire la suite : http://www.psyvig.com//doc/doc_159.pdf


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