[ ] - UN JEUNE BRITANNIQUE DÉCÈDE APRÈS UN RITUEL DE YAGÉ (Ayahuasca)




AYAHUASCA : UN JEUNE BRITANNIQUE DÉCÈDE
APRES UN RITUEL DE YAGÉ

par Guy ROUQUET

Le 23 avril 2014, Jack Henry Miller, un adolescent de 19 ans, citoyen de la ville de Bristol, est décédéà environ 500 kilomètres de Bogota dans le département de Putumayo, au sud-ouest de la Colombie, après avoir pris du yagé (ayahuasca) lors d’un rituel chamanique dirigé par Guillermo Mavisoy Mutumbajoy,un chaman expérimenté de la tribu Kamentsa Biya connu sur place sous l’appellation de  'Taita'. Le corps du jeune homme a été retrouvé sur un chemin de terre vicinal reliant Mocoa à El Aguacate, site balnéaire naturel du rio Mooa.

Selon Christopher Dearden, un compagnon de route, qui logeait avec lui dans une auberge de Mocoa, dont le site Web, parmi les choses à effectuer  dans le secteur (« things to do »), recommandait l’expérience en vantant son caractère purificateur et hallucinatoire, Henry Miller avait ingéré le breuvage par deux fois, à 48 heures d’intervalle.

Après sa première prise de yagé le dimanche 20 avril qui ne lui avait pas procuré beaucoup d’effets, le jeune britannique a voulu procéder à un nouvel essai, mais cette fois il n’a pas repris ses esprits. Christopher a déclaré : «Il est allé de pire en pire. Il n'arrêtait pas de dire Qu'est-ce qui se passe, oh mon Dieu ! en tenant son visage.Il était couché sur le ventre, à même le sol, et il faisait des bruits très étranges en respirant. Nous l’avons redressé et installé sur une chaise. Il ne pouvait pas parler, et il fouettait l’air de ses mains et de ses pieds, puis il a commencé à faire des bruits bizarres, des sons animaux, comme ceux d’un porc, et, à un moment donné, il a essayé de voler».

Vers trois heures du matin, comme Miller était inconscient, Taita a essayé de le réveiller en frottant son corps d’une ortie mais sans y parvenir. Aussi  a-t-il pris la décision de le faire transporter en moto à l’hôpital de Mocoa par deux jeunes membres de la communauté. Mais le Britannique succomba en chemin et tout paraît indiquer que, paniqués, ces derniers l’abandonnèrent sur place. (...) 

Pour lire la suite: 
http://www.psyvig.com//doc/doc_200.pdf