[ ] - IBOGA: MORT MYSTÉRIEUSE LORS D'UNE CURE DITE DE DÉSINTOXICATION




Sommaire

  1. Mort mystérieuse lors d’une cure de désintoxication
  2. Avertissement du collectif Meyaya.
  3. «Ayahuasca, iboga, même combat» : réponse de Psychothérapie Vigilance à l'avertissement de Meyaya. 
  4. Stage mortel à l'iboga en Ardèche : Mallendi, Nganga de Meyaya, écroué (27/12/2006).
  5. Chaman et assistants devant la justice à Privas (1 décembre 2011).  

MORT MYSTÉRIEUSE LORS D’UNE CURE DE DÉSINTOXICATION

par Julien DUMOND

Le 18 juillet dernier, un toxicomane originaire d’Alsace est mort à La Voulte (Ardèche) au début d’un « stage » à l’iboga, une racine africaine utilisée, dans ce cas, pour lutter contre la dépendance aux drogues. Le jeune homme, âgé de 26 ans, était arrivé la veille et avait consommé de cette substance dont le classement comme produit stupéfiant est en cours en France. L’iboga, utilisé notamment dans la tradition ésotérique gabonaise pour entrer en contact avec les divinités, est déjà interdit en Belgique, en Suisse et aux Etats-Unis. Au tribunal de grande instance de Privas, une enquête pour « recherche des causes de la mort » a été ouverte et une autopsie pratiquée. «Nous attendons les résultats d’expertises toxicologiques, la piste de l’iboga est étudiée », confiait hier une magistrate. L’homme organisant ce « séminaire » nous a assuré que le toxicomane n’avait pris « qu’une cuillère d’iboga » et qu’il était certainement mort d’overdose suite à la « consommation d’autres drogues ».

«C’est un hallucinogène très puissant et dangereux»

Mais l’iboga fait débat. « Il y a deux utilisations connues en France, explique Patrick Sansoy, chargé de mission à la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (Mildt). D’une part, l’expérience personnelle, qui se rapproche souvent des dérives sectaires. L’autre usage propose de rompre avec l’addiction aux drogues, il y a eu des recherches scientifiques d’effectuées : le seul effet avéré de l’iboga est d’être un hallucinogène très puissant. C’est un produit dangereux. » (...)

Pour lire la suite: http://www.psyvig.com/doc/doc_225.pdf