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DÉRIVES SANITAIRES, SECTAIRES ET THÉRAPEUTIQUES (entretien avec J-M Roulet)



DÉRIVES SANITAIRES, SECTAIRES ET THÉRAPEUTIQUES... ENTRETIEN D'HÉLÈNE DELMOTTE
AVEC JEAN-MICHEL ROULET, PRÉSIDENT DE LA MIVILUDES

 

La mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) a remis le 2 avril 2008 son rapport annuel au Premier ministre.
La santé, un champ très prisé par les mouvements sectaires,
fait l’objet de nombreuses mises en garde.


Pourquoi la santé occupe-t-elle une telle place dans le rapport 2007?

Nos concitoyens sont extrêmement sensibles à leur santé et la définition qu’ils en donnent va bien au-delà du soin et du traitement des pathologies pour englober le bien-être. Ils peuvent donc être tentés par des prestataires de service, des gourous, qui vont insister sur le fait qu’il est impossible d’être bien dans son corps sans traiter les maladies de l’âme. Lorsque nous mettons en cause certaines pratiques, leurs adeptes invoquent la clause de conscience nous reprochant de reconnaître la seule médecine allopathique. Comme dans le domaine de la liberté de croyance, certains essaient de nous entraîner sur un terrain qui n’est pas le nôtre. Dans le domaine de la santé, il ne s’agit pas de dénoncer des excès thérapeutiques mais bien des dérives sectaires. Les thérapeutes contre lesquels nous mettons en garde sont ceux qui vont exercer une emprise sur leurs patients, les amener à abandonner leur traitement, et progressivement les éloigner de leur médecin généraliste et de leur milieu familial. Le plus souvent, ces comportements s’accompagneront d’exigences financières considérables avec dans certains cas des abus sexuels. A Lisieux, une gourelle formait des couples et imposait des relations sexuelles. Les victimes ont obéi parce qu’elles avaient progressivement perdu leur esprit critique. Le violeur ne voulait pas forcément en arriver à une telle extrémité. Dans ce type d’affaire, la victime peut être victime et bourreau. Le seul responsable est le gourou.

Vous abordez également la technique des «Faux souvenirs induits». Est-ce un phénomène nouveau?

C’est effectivement la première fois que nous développons cette question bien connue aux Etats-Unis depuis vingt ans. (...)

Pour lire la suite : http://www.psyvig.com//doc/doc_179.pdf


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