LA PRISON SANS BARREAUX
par Mona VASQUEZ
« On est accro à une secte comme à une drogue ; au début on vous l'offre, puis c'est l'escalade et vous tueriez père et mère pour en avoir. »
Curieusement, c'est en me retrouvant en prison, face à un juge, que s'amorça ma libération ! C'est une longue histoire...
On m'a volé dix ans de ma vie. Je croyais être libre et j'étais une esclave dans ma prison sans barreaux. La secte me piégea, comme une fleur, alors que je vaquais à mes études d'art. J'avais 20 ans, l'amour de la poésie, de la philo, et je sévissais aux Beaux-Arts où j'espérais parfaire mon coup de crayon, quand soudain !...
Oh ! je ne poussai pas la porte d'une église parallèle ni d'un groupe zen. Bref, je ne suis jamais entrée dans une secte, mais elle me capta, me captura par le biais d'un ami, comme moi grand lecteur. Pour sa propagande circulait ainsi La Dianétique, d'un certain Hubbard. Je le dévorai ; au milieu, un marque-page. " Si vous voulez en savoir plus... un numéro de téléphone à Angers... Dix ans de goulag ! Angers ne fut que l'antichambre, la goutte de miel (empoisonné) pour nous appâter. On est accro à une secte comme à une drogue ; au début on vous l'offre, puis c'est l'escalade et vous tueriez père et mère pour en avoir. La doctrine est étudiée pour vous mettre en euphorie, puis en dépendance.(...)
Pour lire la suite: http://www.psyvig.com//doc/doc_203.pdf |