ÊTRE VICTIME DE DÉVIANCE SOUS PRÉTEXTE DE PSYCHOTHÉRAPIE
par Martine MAURER
« Il faut demander justice à la Justice » J.-L. Viaux
Être victime là où on s’y attend le moins, être victime là où on pensait trouver de l’aide, c’est une expérience doublement douloureuse. Chaque personne qui consulte un « psy » (1), le fait parce qu’elle se sent fragile, en besoin d’aide, parce qu’elle a besoin de faire l’expérience d’être écoutée et entendue dans sa souffrance. Il n’est pas juste qu’il n’y ait pas plus de protection dans le domaine des psychothérapies. Il n’est pas juste que des personnes soient endommagées là où elles pensaient trouver des praticiens avalisés par la société. Il n’est pas juste que des familles subissent traumatismes et déstabilisations parce qu’un membre de leur famille se trouve « embrigadé » suite à une consultation présentée faussement comme thérapeutique.
Les abus vécus dans ces types de cadres déviants sont souvent peu restituables au niveau social. Les pressions et processus de harcèlement psychologique, de déstabilisation mentale, d’exploitation du transfert ne font toujours pas l’objet d’une reconnaissance au plan juridique. Ces préjudices sont de nature peu palpable, peu évaluable pour celui qui ne les a pas vécus de l’intérieur. Pourtant, la souffrance est grande dans ces situations. La souffrance et la solitude. Lorsqu’on est victime dans les cadres déviants, on se retrouve souvent sans preuve concrète des atteintes dont on a été l’objet. Des atteintes pourtant massives et longues à réduire. (...)
Pour lire la suite: http://www.psyvig.com//doc/doc_90.pdf |