DANGER D'ALLONGER LES GOUVERNANTS SUR UN DIVAN (El...
DANGER D'ALLONGER LES GOUVERNANTS SUR UN DIVAN (Elisabeth Berthou)
DU DANGER D'ALLONGER LES GOUVERNANTS SUR UN DIVAN
par Elisabeth BERTHOU
« La psychanalyse appliquée comme la pratiquent certains psychobiographes souffre de “tendance à la confirmation” en sélectionnant tout particulièrement les informations qui confirment les hypothèses de l’observateur. »
La tentation est de plus en plus grande chez les psychiatres de faire une analyse à distance des hommes marquant l’Histoire. The New York Timesouvre ses colonnes au Dr Sally Stael, qui rappelle le magistral portrait psychanalytique de Léonard de Vinci brossé par Freud. Celui-ci “associant l’homosexualité de l’artiste à l’attachement érotique qu’il entretenait avec sa mère et à l’absence du père”.
La pratique a fait du chemin et nombreux sont les publications et livres qui donnent leurs interprétations des agissements de George W. Bush ou de Saddam Hussein. L’un de ces derniers ouvrages, “Bush on the Couch: Inside the Mind of the President” (Bush sur le divan – A l’intérieur de l’esprit du président), examine sous la plume de son auteur, le psychanalyste Justin Frank, “la jeunesse de Bush et trouve un homme qui ‘montre constamment un étalage de symptômes multiples, sérieux et non traités’", relate Sally Stael. La recherche obstinée de Saddam Hussein serait ainsi le reflet “du parcours d’un enfant non éduqué et émotionnellement handicapé”. Le Dr Frank conclut son ouvrage sur la “seule option thérapeutique possible – pour le bien de Bush et pour le nôtre – : chasser le président de son bureau”. (...)
Pour lire la suite: http://www.psyvig.com/doc/doc_77.pdf |
|