PSYCHO-SPIRITUEL : PIRE QU'UNE IMPOSTURE, UNE MONSTRUOSITÉ...
Sommaire
1. Les « Béatitudes » ou du Renouveau au poison du psycho-spirituel (17 février 2007 De l’accompagnement psycho-spirituel à la rupture familiale (7 mars 2007) Les Béatitudes : dérives d’une communauté et des médecins de l’âme (22 mars 2007) La Justice s’intéresse aux dérives de la communauté des Béatitudes (9/07/2008) Le CCMM interpelle l’Épiscopat français au sujet des victimes de la Communauté des Béatitudes (22/11/2011) « Les Béatitudes » en redressement spirituel (29 novembre 2011) Communiqué du CCMM - Collectif des victimes des dérives du psycho-spirituel (30 novembre 2011) Les stages psycho-spirituels controverses d’Agapé-thérapie de Bernard Dubois (Béatitudes) (28 déc. 2011) "Les victimes du "psycho-spirituel" demandent réparation à l’Église" (3/09/2012) "L'"agapè", une guérison intérieure très destructrice" suivi de "Souvenirs par l'action de l'Esprit-Saint" (3/09/2012) "Quand les enfants souffrent de leur arbre généalogique" (3/09/2012) Spirituel et psychologie: «Des confusions parfois lourdes de sens reconnaît l’Église catholique» (9/01/2012) Psycho-spirituel : la polémique enfle; l’évêque du Puy lance un audit (11/01/2012)
LES "BÉATITUDES" OU DU RENOUVEAU AU POISON DU PSYCHO-SPIRITUEL...
par Nina S.
Poitiers, 17 février 2007 « Nous pensions que notre cas était isolé, jusqu’au jour où ce que nous subissions, notre fille et nous, est devenu tellement inhumain que nous avons été contraints de voir et de nommer ce qui se passait là-dedans. Nos amis, qui s’alertaient eux aussi, nous ont non seulement soutenus mais ont éclairé notre jugement. Il s’agissait bien de dérives sectaires. »
Nous étions une famille heureuse, joyeuse, très unie, enrichie de l’affection de nos parents et de nos nombreux amis. Une famille qui devrait encore vivre de cet amour si pour notre plus grand malheur notre fille, au moment de son adolescence, n’avait pas rencontré le renouveau charismatique.
C’est au cours d’un séjour dans un monastère qu’elle a été envoyée sans notre accord dans une communauté nouvelle censée la « guérir »…Nous ne pouvions adhérer à l’incohérence de cette démarche qui lui faisait stopper ses études pour une soi-disant guérison à de supposées blessures découvertes soudain, après un « discernement » de quatre jours…
Nous nous sommes rapidement rendu compte que notre fille était propulsée dans un monde irrationnel, fondé sur le ressenti, l’émotivité et le subjectif où tout pouvait basculer. Un monde coupé de la réalité. Ce que nous craignions est arrivé. Après un parcours déstabilisant de maison en maison dans la communauté des Béatitudes, elle s’est retrouvée à Château saint Luc où le « berger » pratiquait des sessions dites de guérison, d’agapéthérapie et autres. Ces prétendues thérapies, camouflées dans une démarche de foi, ne sont rien d’autre qu’une expérience empirique qui mélange une psychologie de bazar à une religiosité dont la thèse est la « blessure », l’antithèse la « guérison », et la synthèse des thérapies sans fin devenues de la sorte le seul projet de vie de cette communauté.
Notre fille a subi ces dangereuses thérapies qui se caractérisent par une relecture déstructurante de tous les liens familiaux, induisant de faux souvenirs pour démontrer les parents responsables de tous les maux ainsi « révélés ». La traque du mal n’épargne rien ni personne. L’exemple qui suit est des plus édifiants.
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