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DÉFINITIONS EN LIGNE LEXIQUE
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Interprétation : Intervention de l'analyste tendant à faire surgir un sens nouveau au-delà du sens manifeste que peut présenter un rêve, un acte manqué, voire une partie quelconque du discours. Jeu de rôle Mise en scène fictive où une personne va endosser un personnage afin de composer une scène. Le jeu de rôle peut être utilisé en psychothérapie pour diverse raison : trouver le sens d'une scène, revisiter les affects liés à un souvenir, créer une nouvelle remise en scène d'une scène inachevée etc. Il et important que la psychothérapeute soit particulièrement bien formé avant d'entraîner ses patients dans des jeux de rôle car ceux-ci peuvent être très impliquants et demander une contenance efficace. En psychanalyse, on parle plutôt de psychodrame que de jeu de rôle. Limite cf. Etat limite ou borderline. Moi (Le) Siège de la conscience et des manifestations inconscientes. Mouvement pervers narcissique Façon organisée de se défendre de toute douleur et contradiction interne en les expulsant sur quelqu'un en se survalorisant, tout cela aux dépens d'autrui et non seulement sans peine mais avec jouissance ; ou façon particulière de se mettre à l'abri des conflits internes en se faisant valoir aux dépens de l'entourage. (Racamier 1992). Narcissique cf. Mouvement pervers narcissique. Normalité Caractère de ce qui est normal c'est-à -dire conforme aux règles communes ou à la moyenne statistique. On considère qu'une personne est normale lorsqu'elle mène une vie sociale, familiale et personnelle satisfaisante pour elle et satisfaisante au regard des normes de la société. En psychothérapie, on ne parle pas de normalité et d'anormalité. Ces concepts appartiennent plutôt au registre de l'ancienne psychiatrie, celle du 19ème siècle. Aujourd'hui, on considère que porter un symptôme n'est pas signe d'anormalité. En psychothérapie, on parle plus aisément de souffrance et de modes défensifs. Les modes défensifs peuvent entraver les capacités du sujet à mener une vie conforme aux habitudes sociales ou conforme à son propre confort ou au confort de son entourage. On va donc s'occuper avec lui de sa souffrance. Se référer à un concept de normalité dans le domaine de la souffrance psychique revient à hiérarchiser les individus selon une norme arbitraire. Chacun de nous porte une certaine souffrance et utilise des modes défensifs. Même en psychiatrie, le concept de normalité n'est plus très usité. Pervers cf. mouvement pervers narcissique. Psychodrame cf. jeu de rôle. Rêve Combinaison d'images résultant de l'activité psychique durant le sommeil. Pour les psychanalystes, les rêves possèdent un contenu manifeste (ce dont le rêveur se souvient) et un contenu latent (sens inconscient que le rêve soumet au rêveur). L'interprétation des rêves est une des tâches possibles de l'analysant parfois aidé de son analyste. Le rêve a une signification singulière à chaque personne. Il n'est pas possible de déterminer une symbolique générale comme tendent à le faire croire des ouvrages commerciaux censés donner la clé des rêves. Rôle cf. Jeu de rôle. Secret En psychothérapie, le professionnel est tenu au secret professionnel, c'est-à -dire qu'il n'a aucun droit de révéler quoi que ce soit de ce que ses patients lui ont confié (récits, discours) ou montré (attitude, comportement, transfert etc.). Dans sa propre psychothérapie, chacun est libre de garder secret des moments ou des états de sa vie. Chacun choisit ce qu'il veut dire ou ne pas dire. Le secret est aussi un élément structurant de notre personnalité. Chacun de nous a un jardin secret dont il sera à vie le seul détenteur. On parle souvent du secret de famille. Actuellement, certaines théories reconnaissent au secret de famille certaines vertus. Les familles, où tout se dit, n'existent pas. Il est toujours important de se poser la question de l'intérêt de révéler un secret. Parfois des personnes révèlent un secret familial parce qu'il est trop lourd à porter seul, parfois parce que cette révélation va donner du sens à des actes passés ou à des symptômes. Parfois, il peut être préférable de garder un secret car il protège en quelque sorte, l'équilibre de la famille. Tous les choix sont donc possibles, tout est question de contexte et de confort. Suicide Pour beaucoup de personnes, la tentative de suicide est plus une tentative d'échapper à une souffrance vécue comme insurmontable qu'un réel désir de se priver de la vie. Surmoi Instance de la personnalité dont le rôle est de juger le Moi. Lieu des valeurs et des règles. Tabou Interdit d'ordre religieux ou rituel qui frappe une personne, un animal ou une chose considérés comme sacrés ou impurs et dont la transgression est censée entraîner un châtiment surnaturel. L'interdit de l'inceste est un tabou c'est-à -dire un interdit qui était déjà véhiculé dans les sociétés ancestrales. Lorsque ce tabou est transgressé et que des mariages entre des personnes ayant des liens de consanguinité sont perpétués, on voit apparaître très vite au décours des générations des aberrations chromosomiques chez les enfants conçus en dehors de la loi universelle, ce que les ancêtres nommés « châtiment ». Les tabous sont fondés sur les lois de la génétique que les groupes tribaux ne pouvaient connaître dans les temps reculés. Totem Animal, végétal ou objet représentant dans de nombreuses sociétés primitives l'ancêtre d'un clan. Freud s'est beaucoup intéressé à l'organisation des sociétés primitives autour du totem pour appréhender le fonctionnement des individus au sein d'un clan, d'un groupe ou d'une société. Voir le livre « Totem et Tabou » qui est un grand classique freudien. Trauma : Evénement inassimilable par le sujet, lésion ou blessure psychique provoquée par un événement externe ou interne. Choc violent émotionnel qui marque la personnalité d'un sujet. |